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Interview (e-learning) : Nicolas Hernandez, Président de 360Learning, répond a nos questions

bsoco : Votre société s’est fait un nom en très peu de temps sur le marché du e-learning. Alors finalement, êtes-vous une star du marketing ou du e-learning ?

Nicolas Hernandez : Les 2 vont ensemble ! L’un des enjeux du E-Learning est la motivation des apprenants, mais aussi des formateurs. Il faut motiver, intéresser, créer des interactions sociales, dynamiser la formation pour qu’elle atteigne ses objectifs. En un sens, la pédagogie sur le web est donc très proche du marketing : il s’agit de créer l’envie.

Nous avons donc développé ces deux compétences simultanément. Ce sont aujourd’hui les mêmes personnes qui s’occupent chez nous du marketing et de la conception du produit dans sa dimension pédagogique.

Aujourd’hui, les collaborateurs des jeunes générations sont souvent très déçus par les dispositifs qui leur sont proposés en entreprise. La formation digitale corporate souffre de la concurrence du web : l’entreprise doit prendre en compte ce fait nouveau, les collaborateurs comparent ce qu’on leur propose en interne avec ce qui leur est proposé sur le web. Nous aidons les entreprises à faire ce marketing de la formation, et en effet, dans cette optique, la pédagogie et le marketing se confondent parfois.

bsoco : Votre plateforme regroupe en un seul outil la partie LCMS pour la création de contenu et la partie LMS pour la diffusion, pensez-vous que cette frontière est dépassée ?

Nicolas Hernandez : Cette frontière et ces terminologies sont dépassées, oui.

On parle de plateforme de learning, et le mot "plateforme" n’est pas technique : il fait référence à la mise en interaction des apprenants et des formateurs autour de l’apprentissage. L’apprentissage est une plateforme qui organise ces interactions.

De même que LinkedIn n’est pas un "CV Management System" mais une plateforme de mise en relation qui organise de nouvelles interactions entre les professionnels.

Parler de LCMS et de LMS est l’héritage d’une vision technique de la technologie. Aujourd’hui, nous développons une vision sociale, une vision business de la technologie. L’objectif, c’est d’être capable de former une population de vendeurs éclatée sur différents territoires à un nouveau produit en une semaine plutôt qu’en six mois.

bsoco : Votre produit s’adresse-t-il davantage à des services formations qui structurent leur organisation pédagogique ou à des experts qui veulent passer de l’information médiatisée ?

Nicolas Hernandez : Notre produit s’adresse à des organisations qui mobilisent le digital pour accélérer la croissance de leur business.

Quand on a ne serait-ce que 500 collaborateurs qui, d’un côté, créent des produits, d’un autre optimisent les process (et donc les modifient), et encore ailleurs certains qui produisent des innovations techniques : former rapidement l’ensemble des collaborateurs sur les nouveautés produites par d’autres est crucial pour le business.

Nous nous adressons à ces organisations qui ont besoin d’évoluer dans leur manière de former en digital, au service de leur activité.

bsoco : Quelles sont les stratégies pédagogiques que vous souhaitez développer chez vos clients ?

Nicolas Hernandez : Elles sont nombreuses : l’utilisation des formats universels du web plutôt que celle des animations qu’on voit en Flash et dont l’usage a largement invalidé la pertinence, l’interactivité entre les formateurs et les apprenants (comme dans une salle de classe physique) qui est une source puissante de motivation, la gamification des usages dans une optique "social game" plutôt que "serious game", la réutilisation des contenus disponibles gratuitement sur le web (par exemple sur Youtube), etc.

bsoco : Qu’est qui vous différencie des concurrents historiques de ce marché ?

Nicolas Hernandez : Nous n’avons à ce jour pas de concurrents.

Quand une entreprise vient nous voir et qu’elle a déjà un LMS, elle utilise 360Learning en complément et nous nous intégrons facilement avec le LMS existant pour préserver l’architecture SI existante. Souvent aussi, quand il n’y a rien d’installé dans l’entreprise, nous prenons la place centrale et nous nous intégrons directement avec les SI existants en jouant le rôle du LMS. Le travail d’intégration est lourd et fastidieux, si l’on peut éviter de le refaire, nous préférons.

www.360learning.com